Le syndrôme d'hyperstimulation ovarienne (HSO) : Kézako?

Publié le par val

J'ai repris cet article trouvé sur internet il semble très explicatif,

http://www.natisens.com/Articles/Ouimais/Complications_PMA/HSO.html

"Le syndrôme d'hyperstimulation ovarienne (HSO) est une complication rare, mais potentiellement grave, de la stimulation ovarienne qui s'observe dans la deuxième phase d'un cycle stimulé (phase lutéale) ou même, parfois, en début de grossesse.

Il se manifeste par la présence d'ovaires de taille très augmentée, ainsi qu'une rétention d'eau parfois importante.
 
Ce syndrôme n'apparaît que si 2 conditions sont réunies:
- Une stimulation par un agent inducteur de l'ovulation, principalement les gonadotrophines
- La présence d'hCG, soit à la suite d'administration d'hCG en vue du déclenchement de l'ovulation (l'HSO apparaît alors dans un délai de 3 à 7 jours après le déclenchement), soit à la suite d'une production d'hCG par le placenta en cas de grossesse (dans ce cas, l'HSO apparaît dans un délai de 12 à 17 jours après l'ovulation ou le déclenchement).
 
Ce syndrôme pouvant s'exprimer selon des degrés de gravité variable (forme mineure, modérée ou sévère selon l'OMS) a fait l'objet de nombreuses recherches en matière de prévention, de diagnostic et de traitement, car il s'agit d'une complication potentiellement fatale en FIV, qu'il ne faut pas sous-estimer. Néanmoins, avec les traitements actuels et le monitorage préventif, selon FIVNAT, aucun cas de décès n'a été observé jusqu'à présent en France.
 
 
Incidence:
L'hyperstimulation reste, heureusement, une complication rare de la PMA, bien que sa tendance actuelle soit à une légère augmentation.
Le taux d'hyperstimulation modérée serait de l'ordre de 3 à 6%, et celui de l'HSO sévère de 0,1 à 2%.
 
 
Quelles en sont les origines?
A l'heure actuelle, les origines exactes de l'HSO ne sont pas encore bien comprises et plusieurs facteurs pathogènes ont été évoqués.
 
Toujours est-il qu'un taux très élevé d'oestradiol, ainsi que la présence d'hCG, entraîneraient l'activation de facteurs qui augmenteraient la perméabilité des plus petits vaisseaux du corps humain (les capillaires). Ceux-ci laisseraient alors s'échapper une partie du liquide qu'ils contiennent dans les espaces entourant les vaisseaux (extra-vasculaires).
 
On observe alors:
- Une réduction de la quantité de liquide présent dans le système vasculaire (hypovolémie).
- La présence de liquides dans d'autres espaces (rétention d'eau): ascite (liquide dans le ventre), épanchement pleural (liquide autour des poumons) notamment.
 
On observe également une perturbation du système de la coagulation, avec un risque accru d'embolie.
 
 
Quelles en sont les manifestations cliniques?
Les symptômes vont dépendre du degré de gravité et apparaître, généralement, dans les 3 à 10 jours qui suivent le déclenchement.
Le plus souvent, ils disparaissent spontanément au bout d'une quinzaine de jours (avec les règles), mais peuvent parfois se prolonger, notamment en cas de grossesse.
 
Il faut remarquer que toute femme traitée en PMA qui présente une excellente réponse aux traitements aura bien souvent des manifestations cliniques comprables à celles de l'HSO.
Le diagnostic d'HSO repose alors sur la variation du poids de la patiente, et on parlera de véritable HSO lorsque la prise de poids dépasse 3Kg.
 
- Dans la forme mineure (la plus fréquente), on observe généralement des douleurs et des tensions dans le ventre et le bas du dos.
 
- Dans la forme modérée, s'ajoutent des troubles digestifs tels que des nausées, vomissements et diarrhée.
 
- Dans les formes sévères (très rares) on peut observer des chutes de tension, des palpitations, des difficultés à respirer. Rarement des insuffisances rénales et embolies sont observées.
 
L'augmentation de volume des ovaires prédispose également à un risque de torsion des ovaires.
 
 
Quelles sont les facteurs de risque?
Plusieurs facteurs de risque de développement d'une HSO ont pu être mis en évidence:
- un taux élevé d'oestradiol, ainsi qu'un nombre important de follicules au moment du déclenchement.
- une supplémentation en hCG en phase lutéale.
- plus fréquent chez les femmes jeunes
- présence d'un syndrôme des ovaires micro-polykystiques (OMPK)
- protocoles avec administration de gonadotrophines.
 
Mais, le plus grand facteur de risque réside dans le non-respect des règles de prévention (à savoir, un surdosage en gonadotrophines et un monitorage inadéquat).
 
 
Prévention de l'HSO :
Le traitement de cette complication passe avant tout par la prévention de sa survenue!
 
Cette prévention comprend, notamment, la détection des femmes à risque (OMPK ou nombre important de petits follicules présents dans les ovaires au début du cycle).
Chez ces femmes, il faudra diminuer les doses de gonadotrophines administrées, éviter toute supplémentation en hCG en phase lutéale et débuter le monitorage un peu plus précocément que dans les autres cas.
Il est donc important que le protocole de FIV soit adapté à chaque femme, en fonction de son profil gynécologique.
 
Lorsque le taux d'oestradiol augmente trop ou qu'un nombre trop important de follicules en croissance est observé, il est conseillé d'arrêter la stimulation, tout en poursuivant le blocage hypophysaire, jusqu'à ce que le taux d'oestradiol retourne à une valeur acceptable, et ensuite déclencher et ponctionner (c'est ce qu'on appelle la technique du coasting).
 
Enfin, lorsque l'HSO débute avant le transfert des embryons, ce transfert est généralement annulé pour éviter une aggravation en cas de survenue d'une grossesse.
Les embryons seront alors congelés, si leur qualité le permet, et transférés au cours d'un cycle ultérieur.
 
 
Quel en est le traitement?
Toute femme présentant des symptômes d'HSO doit être attentivement examinée par un gynécologue, et une échographie, ainsi qu'une prise de sang sont généralement réalisés pour exclure les formes sévères.
 
Le traitement des formes mineures à modérées comporte:
- une mise au repos
- éviter les rapports sexuels qui favorisent les torsions des ovaires dans ces circonstances
- pour les douleurs abdominales, de la glace sur le ventre, ainsi qu'un antispasmodique sont généralement efficaces
- pour les nausées, un antiémétique pourra être prescrit
Les symptômes disparaissent généralemet spontanément en quelques jours ou avec les règles dans ces formes.
 
Lorsque les symptômes s'aggravent ou sont d'emblée importants, la femme devra être hospitalisée de manière à pouvoir effectuer une surveillance adéquate et administrer un traitement adapté. "
 
 
 
Sources:
- "Assistance médicale à la procréation" Philippe Merviel / Editions ESKA
- "AMP L'assistance médicale à la procréation en pratique" Jacques Lansac et Fabrice Guérif / Edition Masson

 

- FIVNAT

Publié dans PMA

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M
Bonjour les filles! Je vous écris pour partager mon témoignage en médecine procréative. J’ai vécu une expérience de la stimulation ovarienne. Je prenais du clomid, ovestant et urgestant. Et j’espère se retrouver celles qui se sont retrouvée dans la situation pareille. <br /> Lorsque notre couple a décidé d’avoir le deuxième enfant on était déjà parents d’un merveilleux garçon. Aujourd’hui notre fils a sept ans. Nous sommes vraiment chanceux d’éviter le moment de jalousie entre notre fils et le futur bébé. L’idée d’avoir une petite sœur lui plaît beaucoup. Au fait, depuis quelques mois déjà il nous demandait une petite sœur. <br /> Du coté professionnel et financier on a toutes les possibilités pour avoir encore un bb. Donc les circonstances me paraissaient bienveillantes. J’ai arrêté ma pilule. Je ne suis pas tombé enceinte tout de suite. Mais cela ne me paraît pas particulier. Car normalement le corps a besoin de reprendre ses forces. Ma gy ne me l’a pas affirmé. Les ovaires reprennent leur cycle normal dans quelques mois. Sinon, au cas opposé elle me prescrira les bouteurs.<br /> Euh donc on a laissé attendre. Deux mois. Puis trois mois. Après trois mois j’ai pris un rdv. La gyné me dit d’attendre encore un mois. Et si je ne réussis pas à tomber enceinte je prendrais une stimulation. Comme vous l’avez deviné, objectif fût failli. <br /> Et finalement j’ai commencé le traitement pour aider mes ovaires. Je prenais clomid depuis jour 2 jusqu’au jour 6 du cycle. Un comprimé chaque jour pendant cette période. Puis deux jours de pause. Le neuvième jour jusqu’à jour 14 deux C. d’oves tan. Un jour de repos. J 16 à j 26 unes c d’urges tant. Comme ça trois cycles de suite.<br /> Il faut admettre que la stimulation hormonale se sent assez fort. Même si elle est effectuée en mode doux, prolongé comme le mien. Durant le premier cycle je me sentais faible et aussi j’eus un autre genre de réaction. Un peu étrange. Je me croyais dégrader intellectuellement. Oui car soumise à l’action des pilules j’ai eu du mal à penser. Comme si ma tête était pleine de l’ouate. Et j’étais ralentie dans mes pensées.<br /> Au cours du deuxième cycle je suis devenue migraineuse. Ce n’est pas chaque jour que j’avais les maux de tête, mais assez souvent. Genre trois fois par semaine. Heureusement aucun saignement ou douleurs abdominales. Donc j’ai pu continuer le traitement. Pendant le troisième cycle quelquefois j’ai eu des vomissements. Mais rien de plus grave. <br /> Malheureusement la stimulation ne m’a pas aidé. Je ne tombais pas enceinte après cette thérapie. J’en ai parlé à ma spécialiste. Après le diagnostic on a découvert le problème. La qualité des ovocytes est insuffisante pour concevoir. Je pouvais avoir des enfants seulement à l’aide du don d’ovocytes. Un don très généreux. La gynécologue m’a adressé vers le centre pma local. Là notre couple a dû passer par la procédure de mise en protocole. Rien de très agréable en somme. J’ai eu l’impression que tout le personnel de l’hôpital m'a diagnostiquée. Et voyait mon vagin. Adieux la pudeur si vous êtes en pma! <br /> Ce qui est vraiment dommage c’est qu'après être acceptée au dossier, j’ai attendu pendant un an et demie pour recevoir les ovocytes. De la part d’une inconnue que je ne pourrai jamais remercier. Je ne pourrai pas savoir à qui elle ressemble et à qui va ressembler mon enfant. J’ai eu plusieurs arguments pour chercher une autre solution. Et je l’ai trouvé dans une clinique à l’étranger. Elle s’appelle Biotex. <br /> Bien sur, les pma à l’étranger ne sont pas le paradis. Il existe une énorme quantité des aspects qu’il faut contrôler. Mais mon témoignage sera trop long si j’essaye d’expliquer tout dans un message. Pourtant ce qui m’a attiré vers la clinique à l’Est de l’Europe c’est l’absence de l’attente du don. La possibilité de voir à la moins votre donneuse. Car je crois que c’est important de faire connaissance avec une femme qui vous aide à devenir parent. <br /> Moi perso, pour l’instant j’attends le résultat de la deuxième Pds. La première a été positive, mais à vrai dire j’ai encore du mal à y croire. Donc c’est dans cette période d'attente que j’écris ce message.
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A
Touché par le bilan d’infertilité chaque femme a pour l’objectif reprendre ça capacité de donner la vie. On se lance dans les traitements longs et souvent douleureux. Sans vraiment penser comment se restaurer après la pma. Comment revenir à mode de vie normale après les traitemnts hormonos? <br /> Je n’en ai pas pensé que jusqu’à la naissance de ma deuxième fille. Si pour ma première grossesse tout était naturel sans pma. Mais pour avoir le deuxième bébé j’ai du faire la fiv avec donation à Biotex. Il existe plein de procédures en pma. Et elles ne sont pas sans risques. <br /> Chaque recours à la fiv comprend la stimulation des ovocytes.La stimulation d’ovocytes a pour l’objectif la maturation de plusieurs follicules dans les ovaires. Le traitement est préscrit lorsque la femme a un récours à la fécondation in vitro, insémination artificielle ou lorsqu’elle devient une donneuse d’ovocytes. <br /> La procédure comprends plusieurs étapes et la durée est sensibilisé personnellement pour chaque femme. La stimulation ovarienne peut être précédée d'une première injection. Elle est destinée à mettre aux repos les ovaires de la donneuse. Elle a généralement lieu un mois environ avant le début de la stimulation. <br /> Pendant 10 à 12 jours la donneuse reçoit des injections sous-cutanées quotidiennes d'hormones. Ces injections ont pour but d'obtenir la maturation de plusieurs follicules ovariens pour pouvoir récolter plusieurs ovocytes prêts à être fécondés. <br /> Pendant cette période, la donneuse devra effectuer 3 à 4 prises de sang et/ou échographies ovariennes pour évaluer la réponse au traitement. Cette surveillance est indispensable pour la santé de la donneuse. L'hyperstimulation peut entraîner des douleurs ainsi que des troubles digestifs. Elle est aussi indispensable pour savoir quand arrêter la stimulation. Bien évidemment, la donneuse doit avoir des rapports sexuels avec préservatifs pendant toute la période de stimulation. <br /> Lorsque la maturation folliculaire est atteinte, une injection intramusculaire de HCG est faite pour déclencher l'ovulation. La ponction doit avoir lieu dans les 36 heures suivantes. Les ovocytes sont alors prélevés avec une aiguille par voie vaginale. La procédure est controlée à l'aide d'une échographie. Finallement les cellules sont stockés dans des tubes. La ponction peut avoir lieu sous anesthésie locale ou générale, selon les établissements hospitaliers et la demande de la donneuse. Donc aucune douleur !<br /> Généralement, la femme receveuse choisie par l'équipe médicale subit un traitement afin d'être prête à recevoir les ovocytes rapidement après le don. <br /> Mon cas de complication pour ces traitements est la présence d’un fibrome. Fibrome utérin ou encore myome. L’apparition du fibrome est totalement lié au niveau hormonale de la femme. C’est bien pour ça qu’on est leplus touchées par ce problème à l’age procréatif. Intéressant que après la ménopause les fibromes disparaissent ! <br /> Et pourtant je suis parmi ces femmes chanceuses qui ont le myomes. Elle est apparu après ma première grossesse. Très probable que suite à la contraception hormonale. Je prennais les pillules avant le bb 1 aussi. Je ne les ai pas changé. Mais peut-etre l’accouchement à changé quelquechose dans mon balance. Là personne ne pourra indiquer la raison. <br /> Je ne supposais pas la présance de cette anomaliechez moi. Elle fut découverte suite aux essays de retomber enceinte pour la deuxième fois. On a toujours voulu avoir 2 enfants dans notre famille. Je pense que c’est mieux avoir des frères et des soeurs. Je suis un enfant unique dans ma famille et j’ai toujours regreté d’etre seule.<br /> Donc lorsqu’on s ‘est rendu compte que les chosent ne vont pas naturellement, on a contacté le centre pma. Après les diagnostics j’ai fut acceptée pour le dossier de fiv. Mais à condition de operer mon fibrome découvert. Car j’avais une grande risque de fausse couche.<br /> Alors j’ai suivi une hystérectomie. A vrai dire j’avis peur d’etre opérée. Je n’ai jamais eu aucune intervention chirurgicale avant. J’étais préoccupée comment je vais passer par l’anasthésie génrale. Mais heureusement rien de grave. Seulement la période post opératoire était un peu difficile.<br /> Dès que j’ai repris mes forces féminines, j’ai commencé les fiv. Et bein évidamment les stimulations des ovaires! La deux tentatives n’ont pas marché. Alors j’ai changé la clinique et j’ai fait la troisième tentative. Cette fois là j’ai réussi à concévoir, mais j’ai fait une fausse couche. Les simulations ont réstauré le fibrome. Malheureusement! Elle n’est pas aussi grande que la première, mais elle m’empèche quand meme de concévoire. Les stimulations des ovaires m’ont ammené jusqu’au fibrome et reserve ovocytaire épuisé.<br /> Mais meme dans cette situation j’ai trouvé la solution. Je me suis rendu à Kiev pour la fiv avec donation d’ovocytes. J’étais surprise, car j’y ai rancontré les femmes solitaires qui ont suivi le fiv don eux aussi. La fiv don a était fructueuse. J’ai accouché par césarienne. Et après un an le fibrome a peu à peu disparu. Je l’observais toujours chez ma gynécologue. <br /> Donc suite à ma propre expérience, il faut faire les grands pauses entre les tentatives. Puisque notre santé est très délicate. Il vaut mieux attendre, que de traiter les résultats d’hyperstimulation comme j’ai du le faire. Prenez bien soin de vous chéries !!!
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